Parents, professeurs et simples citoyens maintiennent la vigilance
Ce samedi matin, une trentaine de parents et d'enseignants du primaire distribuaient au carrefour de la Marianne des tracts pour interpeller les automobilistes sur « le mauvais sort réservé à l'école par son ministre ». . .
Les manifestants venus de toutes les écoles de Mèze et de Loupian, autant du côté des professeurs que des parents de la FCPE ou même des "non associés" ont tenu la chaussée une heure durant, de 11 h à 12 h. Les menaces sur la création de "jardins d'éveil" en remplacement des maternelles pour les moins de 3 ans, celle sur la fin des réseaux d'aide (Rased) pour les
enfants en difficulté et les suppressions de postes constituent l'essentiel des griefs.
Depuis le dimanche 11 janvier où des enseignants et des parents mézois avaient occupé le kiosque de l'Esplanade, la mobilisation ne faiblit pas.
Ils poursuivent leurs actions, entre information et agitation. De nombreux parents, jusqu'ici attentistes, ressentent, comme les plus militants, les diverses mesures annoncées comme « une liquidation du service public ». Pour un certain nombre demères, accompagnées de leur enfant, c'était leur première descente de protestation dans la rue.
Les plus militantes se sont retrouvées l'après-midi, avec les enseignants de leurs enfants, à la manifestation de Montpellier.